mardi 21 août 2012

TRESORS CACHES 60's (2/2)

La playlist

'Lost Songs 60's" (Part 2)

Les Kinks version champêtre, faut dire qu'ils aimaient l'herbe.



Psyché Rock-Pierre Henry (1967)
En 1967, on ose tout ; et Pierre Henry s'autorise peut être quelques cibiches magiques pour composer sa musique de laboratoire halluciné. A grands renforts de bidouilles électroniques, de cloches théâtrales, de distorsions en veux-tu en voila et de bien d'autres choses encore, celui-ci se fond dans la quatrième dimension cosmico-beatnik pour faire exploser un nouveau big band ; psychédélique cette fois ci.

Sunday Morning-Margo Guryan (1968)
Dans la catégorie "Dimanche matin" je demande Margo Guryan. Moins connue que le "Sunday Morning" du Velvet, cette version n'a pourtant pas grand chose à envier à son illustre homonyme. Avec sa rythmique soul-funk, son ambiance de comptine et sa voix remplit de miel, Margo vous promet des grasses matinées dominicales gorgées de soleil et de douceur.

The Sky Children-Kaleidoscope (1967)
Kaleidoscope porte le même nom qu'un autre groupe américain de la même période, le chanteur s'appelle Daltrey, leur premier album s'appelle Tangerine Dream, et sa pochette fait beaucoup penser à celle de Rubber Soul ; alors, cette formation anglaise était-elle totalement dépourvue d'inspiration et d'originalité? Que nenni mes seigneurs, oyez plutôt ces huit minutes de pure beauté folk psychédélique dont le récit onirique prend de la vigueur au fur et à mesure de la chanson pour vous laisser en état d'hypnose totale. 

Blackberry Way-The Move (1968)
Plus qu'un trésor caché, "Blackberry Way" mériterait plus le qualificatif de trésor oublié, car de fait la chanson fut un succès au Royaume-Uni en se classant numéro 1. Cependant, au jour d'aujourd'hui, on ne peut pas soutenir qu'elle soit largement connue du public ; redécouverte donc. Le titre, avec son mellotron mélancolique, et sa mélodie envoûtante, fait penser à un croisement entre les Kinks et les Beatles savamment orchestré. D'ailleurs de l'aveu même des membres du groupe, "Blackberry Way" fut inspiré par "Penny Lane".

Senor F-Os Mutantes (1968)
Os Mutantes était un groupe brésilien composé de ménestrels mutants complètement barges qui mélangeaient de nombreuses influences parmi lesquelles la musique brésilienne traditionnelle et la pop musique anglo-saxonne de filiation beatlesque. Groupe sous influence botanique aussi si l'on en juge par cet entraînant morceau pop-cabaret absolument barré et jouissif paru sur leur premier album éponyme.

Have Love, Will Travel-The Sonics (1965)
L'une des premières déflagrations en provenance de Seattle, The Sonics fut un groupe de rock garage sauvage qui annonçait déjà la sainte trinité du punk avec une quinzaine d'années d'avance : quelques accords pas plus, beaucoup d'énergie, et un chant de dératé. D'autres énergumènes de la région parmi les plus énervés suivront le sillon électrique tracé par les Sonics par la suite, de Jimi Hendrix à Soundgarden en passant par Nirvana.

On The Bombsite-Duncan Browne (1968)
Admirable exemple de chanson poétique dans laquelle Duncan Browne capture l’insouciance à l'état pur au travers de cette vignette sensible où les gamins anglais de l’après-guerre baladent leurs héros mythologiques et leurs imaginations d'enfants dans les ruines d'un pays dévasté par les bombardements de la Luftwaffe. Hélas, en pleine révolution psychédélique le single couplé avec le formidable "Alfred Bell" fera un bide. L'époque n'était pas à ressasser les souvenirs douloureux.

My World Fell Down-Sagittarius (1968)
Avec ses harmonies vocales éthérées et sa mélodie gracieuse, "My world fell down" aurait dû logiquement se tailler la part du lion aux côtés d'un groupe comme les Beach Boys qu'elle cite abondamment. Pourtant elle ne se hissera que laborieusement en soixante-dixiéme position des charts, sonnant ainsi le glas des espoirs du groupe pour l'album "Present Tense". Elle fut cependant sortie de son relatif oubli à la faveur de la mythique compilation Nuggets, dans laquelle elle occupe une place de choix.

I Go To Sleep-The Kinks (1965)
Ecrite initialement par Ray Davies à l'intention de sa fille Louisa nouvellement née alors qu'il devait faire face à des fortunes diverses lors d'une tournée aux Etats-Unis, la splendide "I go to sleep" ne restera pourtant qu'à l'état de démo au sein du répertoire des Kinks. Cependant de nombreux interprètes la chantèrent par la suite jusqu'à en devenir un tube langoureux sous le giron des Pretenders dans les années 80. Il faut préciser que la chanteuse du groupe Chrissie Hynde était devenue la femme de Ray entre temps, ça aide. Un sacré cadeau de mariage de la part de la tête pensante des Kinks.

Missing You-The Merry Go Round (1968)
Auteurs de cette petite merveille de perfection pop sixties, les petits gars de Los Angeles trimbalent leur manège baroque "Missing You" sans grand succès en 1968. Pourtant, à défaut de trouver sa place dans les classements et les annales pop quelquefois injustes, la mélodie vive et élégante s'immisce peu à peu dans l'esprit de l'auditeur pour en révéler tous ses charmes jusqu'à en devenir une véritable obsession.

2 commentaires:

  1. j'aime beaucoup l'album des Merry Go Round !

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  2. Oui les années soixante regorgent de merveilles. Pour ma part je viens de découvrir Emitt Rhodes, en tant qu'adorateur de McCartney je suis donc émerveillé.

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