Le coup de coeur
(2014)
Vous dire que l'année 2014 m'a déçu d'un point de vue musical serait euphémique. Vous dire que commencer cette critique avec le terme euphémique dés la première phrase me comble de joie l'est également, euphémique. Mais trêve d'introduction pompeuse ! Parlons peu parlons bien : Pom Pom est mon album de l'année. Point barre ! Le lauréat du fameux (fumeux) Saint-John's SensCritique Award, peu ou prou l'équivalent du Saint Graal en matière de musique. C'est Volte le fourbe lui-même, qui ne peut mentir, qui l'a dit un jour, mais je sais plus quand. Et il était temps qu'il s’amène ce disque tout rose, car à part le "Love Letters" de Metronomy (presque tout rositou), c'était jusqu'ici misère pour les esgourdes si m'en croyez. Alors certes j'en ai pas écouté moult des skeuds de cette année, c'est vrai, mais voila bien la preuve d'un certain désintérêt de ma part. Désintérêt du à une certaine lassitude, elle-même provoquée par une accumulation de déceptions certaines. La preuve en est, j'en ai pas écouté des masses de disques, surtout de cette année. Mais je l'ai déjà dit, alors voyez, affaire classée.
Reste que çui-ci de disque, je l'aime en maudit. Pour dire vrai, il rotationne paisiblement dans mon chez moi depuis maintenant trois jours sans me gaver, le genre de disque qui te gaule les oreilles pour te les rendre seulement quelques semaines plus tard tu vois le genre, ce qui est toujours un signe de très bon signe quand il s'agit de musique n'est ce pas ? Non ? Pas d'ac' ? De toutes façons je m'en fous, c'est ma critique, alors circulez négationneurs de tous bords.
Baste !
Parlons peu parlons bien. Qui que c'est t'y que cet énergumène nommé Ariel Pink ? Voila enfin une bonne question, qui c'est qui l'a posée ? On s'en fout ? C'est certes vrai. En tous cas c'est un type qui crèche à Los Angeles notre ami Ariel, et qui porte des cheveux roses même quelquefois, mais parait que c'est pas tout à fait naturel. Néanmoins un peu zarb', je vous le cache pas, et c'est finalement à l'image de sa musique : colorée, décalée, et qui ne laisse pas indifférent.
N'empêche que son Pom Pom à l'olibrius, c'est mine de rien à peu prés son diziéme d'album déjà depuis 2002. Et c'est pour dire comme un manège enchanté sous psychotrope son dernier bébé. C'est fou, c'est frais, c'est inventif, c'est attachant, c'est créatif en diable. C'est un maelstrom d'idées toutes plus saugrenues et audacieuses les unes que les autres. Un mélange curieux et attachant de pop sixties et eighties, dont Ariel Pink reprend les codes sonores par le truchement d'une production ouatée et un peu vaporeuse, baignant légèrement dans un écho propice. Un carnaval pop aux multiples facettes, aux infinies références.
Et puisqu'on en est venu à en parler, parlons-en justement, des références. Des belles et des réputées encore. C'est Syd Barrett dans son habit de flûtiste crépusculaire qui pointe le bout son spliff sur "Plastic Raincoats In The Bug Parade", Todd Rundgren qui vient foutre son dawa de sorcier foldingo sur "Dinosaur Carebears", le Bowie version homme d'affaires 80's sur "White Freckles" et "Black Ballerina", un Brian Wilson nippé de fluorescence qui vient dispenser ses trouvailles de ci de là, les Beatles dont on emprunte furtivement un gimmick sonore de "Getting Better" sur le morceau d'ouverture ou la célèbre montée orchestrale de "A Day In The Life" sur "Exile On Frog Street" en guise de clins d’œil, les Fiery Furnaces qui viennent imprimer leur joyeuse bipolarité à l'ensemble, les Cure sur "Four Shadows" ou encore une percée glam rock sur "Goth Bomb" ou "Negative Ed".
Enfin bref, du bien beau monde en définitive. Juré craché. Et si vous pas contents d'être heureux de ce que je vous conseille, c'est le même tarif. A peu prés gratuit.
Pour l'heure je vous dis à la prochaine, et vous souhaite des bonnes fêtes au coin du feu.
C'était Saint John Poivrot d'Arvor en direct des Saint-John's SensCritique Award 2014.
Merci à Pat Le Guen pour la production. A Vous Cognacq-Jay.
N'empêche que son Pom Pom à l'olibrius, c'est mine de rien à peu prés son diziéme d'album déjà depuis 2002. Et c'est pour dire comme un manège enchanté sous psychotrope son dernier bébé. C'est fou, c'est frais, c'est inventif, c'est attachant, c'est créatif en diable. C'est un maelstrom d'idées toutes plus saugrenues et audacieuses les unes que les autres. Un mélange curieux et attachant de pop sixties et eighties, dont Ariel Pink reprend les codes sonores par le truchement d'une production ouatée et un peu vaporeuse, baignant légèrement dans un écho propice. Un carnaval pop aux multiples facettes, aux infinies références.
Et puisqu'on en est venu à en parler, parlons-en justement, des références. Des belles et des réputées encore. C'est Syd Barrett dans son habit de flûtiste crépusculaire qui pointe le bout son spliff sur "Plastic Raincoats In The Bug Parade", Todd Rundgren qui vient foutre son dawa de sorcier foldingo sur "Dinosaur Carebears", le Bowie version homme d'affaires 80's sur "White Freckles" et "Black Ballerina", un Brian Wilson nippé de fluorescence qui vient dispenser ses trouvailles de ci de là, les Beatles dont on emprunte furtivement un gimmick sonore de "Getting Better" sur le morceau d'ouverture ou la célèbre montée orchestrale de "A Day In The Life" sur "Exile On Frog Street" en guise de clins d’œil, les Fiery Furnaces qui viennent imprimer leur joyeuse bipolarité à l'ensemble, les Cure sur "Four Shadows" ou encore une percée glam rock sur "Goth Bomb" ou "Negative Ed".
Enfin bref, du bien beau monde en définitive. Juré craché. Et si vous pas contents d'être heureux de ce que je vous conseille, c'est le même tarif. A peu prés gratuit.
Pour l'heure je vous dis à la prochaine, et vous souhaite des bonnes fêtes au coin du feu.
C'était Saint John Poivrot d'Arvor en direct des Saint-John's SensCritique Award 2014.
Merci à Pat Le Guen pour la production. A Vous Cognacq-Jay.
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